Weebly permet à de nombreux entrepreneurs et freelance de créer son site rapidement et facilement. Mais c’est aussi un formidable outil pour les artistes qui peuvent ainsi mettre en ligne leurs créations, leur portfolio, leur agenda des expositions auxquelles ils participent et ainsi créer une forte identité de marque sur le net.
Sur le blog nous leur donnons la parole régulièrement, pour vous les faire découvrir et vous donner l’envie de monter vous aussi votre site !
Nous avons rencontré Eka, artiste multi potentielle qui nous en dit plus sur son parcours :
C'est quoi Iameka ? D'où est née l'idée ?
« I am Eka » c’est mon portfolio, Eka est le diminutif de Ekaterine.
Le site regroupe mes activités : des arts visuels (peinture, dessin, photographie, graphisme, vidéo) à la musique en passant par le commissariat d'exposition.
Quel est votre parcours qui vous a mené à sa création ? Que faisiez-vous avant ?
J’ai toujours été créative et j’ai toujours expérimenté différents moyens d’expression. Mon parcours m’a donc naturellement mené vers les arts. Une mère artiste peintre, puis un cursus artistique et linguistique... ça s’est imposé comme une évidence.
Quelles sont les valeurs que vous partagez auprès de votre public ?
Avant tout, je souhaite partager ma passion. J’aime l’idée que les gens prennent le temps de découvrir mon univers, et s’ils sont réceptifs, si je leur transmets de l’émotion, mon but est atteint. Une œuvre offre toujours quelque chose d’intime et l’échange est essentiel.
Pourquoi avoir fait le choix de devenir indépendante ?
Je dirais que, là aussi, ce n’était pas un choix. Pour moi, il n’y a pas d’autre manière d’être. Vivre et travailler à mon rythme, sortir des sentiers battus ne m’a jamais dérangé, au contraire!
Avez-vous un job en parallèle ?
Oui, et même si c’est loin d’être l’idéal car cela représente pas mal de contraintes, cela me permet aussi de ne pas avoir trop de pression sur mes activités artistiques. Un revenu régulier donne une certaine liberté d’action. De plus, lorsque l'on est créatif, on peut toujours essayer de rendre son job alimentaire plus intéressant – par exemple, dans mon cas, en travaillant dans une entreprise, j’ai pu proposer des créations graphiques, des expositions d’autres artistes, etc.
Comment avez-vous financé votre activité ?
C’est un investissement qui n’a pas de début ni de fin! A proprement parler, je n’ai pas eu à financer un démarrage d’activité, sauf lorsque j’ai commencé à peindre et que j’ai acheté le matériel ! Après, il faut essayer de vendre pour pouvoir réinvestir et ainsi de suite. Mais le statut d’artiste n’est pas vraiment comparable à celui d’un entrepreneur classique, on a plus de liberté mais d’un autre côté, les résultats sont encore plus aléatoires. Il est difficile d’évaluer les pertes et profits d’une telle activité... d’où le job en parallèle.
Quelle est votre stratégie marketing pour vous faire connaître ? Comment utilisez-vous les réseaux sociaux dans cette optique ?
Principalement j’essaie de me faire connaître par le bouche à oreille, par les expositions. Je n’utilise pas les réseaux sociaux. J’avoue avoir un côté « old school » !
Quelle place joue internet dans votre business aujourd'hui ?
Internet, c’est surtout le côté pratique qui permet de contacter les gens facilement et rapidement. Cela permet aussi de concevoir des projets à distance. Par exemple, je compose avec un musicien qui habite Los Angeles. Mais encore une fois, pour un artiste, je pense que les expositions ou les concerts sont indispensables pour se faire connaître et créer du lien. Je pense qu’avec l’art, on doit sortir du virtuel.
Pourquoi avoir choisi Weebly pour votre site ?
J’ai suivi une formation multimédia (webdesign, animation etc). Je voulais créer un site au design original, mais j’ai laissé tomber l’idée car il fallait prendre en compte beaucoup trop de paramètres techniques, ce qui est extrêmement chronophage. J’ai aussi vite compris que si l'ergonomie de mon site (accessibilité, design, navigation, etc) s'avérait trop expérimentale, cela pouvait desservir le contenu que je souhaitais présenter. Pour le valoriser, il me fallait un visuel sobre, j'ai donc opté pour Weebly qui a répondu à mes attentes.
Que vous apporte cette solution web pour votre business ?
C’est un outil précieux pour promouvoir mes projets, trouver des lieux d’expositions, garder le contact avec mes clients...
Qu'est-ce que vous appréciez particulièrement chez Weebly ?
Weebly permet de gérer son site de manière autonome et ludique. Les mises à jour, le webdesign...tout est très simple et pratique. En outre, j’apprécie le fait de pouvoir changer le style de mon site en fonction de mes dernières créations.
Entrepreneur, pour vous c'était une passion, une vocation, un pur hasard ? Quel type d'entrepreneur êtes-vous ?
Je suis du type entrepreneur/créateur. Je développe mes projets par passion et par vocation mais il faut que cela dépasse le stade des idées, j’ai besoin de les concrétiser. La conception et la réalisation sont, pour moi, indissociables.
Quel conseil donneriez-vous à un artiste qui se lancerait comme vous aujourd'hui ?
Il faut être tenace et audacieux, privilégier son intuition et aller au bout de ses idées.
Est-ce plus facile de se faire connaître et de se démarquer aujourd'hui avec le net ?
Je viens d’une famille multiculturelle, j’ai vécu à l’étranger, je parle plusieurs langues... j’apprécie donc les possibilités qu’offre le net pour communiquer avec le monde entier. Dans un sens, oui, c’est plus facile de diffuser son travail, mais je pense qu’il est aussi plus facile de se retrouver noyé dans la masse, car tout un chacun a désormais la possibilité de publier des œuvres plastiques, musicales ou littéraires... pour le meilleur et pour le pire.
Qu'est ce qui a changé par rapport à il y a quelques années ?
L’accès libre à de nombreux contenus culturels est une chance et devrait être un réel progrès en ce qui concerne la démocratisation de l’art. Or, tout un business s’est développé autour de ça, un business qui propose une conception exclusivement mercantile au public/consommateur. Je pense notamment aux sites de vente de tableaux qui reprennent les codes de la grande distribution (prix fixés en fonction des formats, rabais, retours gratuits...). C'est un système qui asphyxie l'offre culturelle et en altère la qualité. Finalement, il y a moins de prise de risque, moins d’esprit de découverte et d’aventure !
Quels sont vos projets ?
En ce moment, et jusqu’au 30 septembre, j’expose une cinquantaine de mes peintures, dessins et photographies dans une grande agence de voyage - « Les Ateliers du Voyage », 56 avenue Bosquet, 75007 Paris.
Du 5 juillet au 5 octobre, j’ai une autre expo prévue à l’Hôtel Horset Opéra, 18 Rue Antin, 75002 Paris. En parallèle, je continue de travailler sur le projet d’un album et sur la programmation d’événements culturels en entreprise.
Nous avons rencontré Eka, artiste multi potentielle qui nous en dit plus sur son parcours :
C'est quoi Iameka ? D'où est née l'idée ?
« I am Eka » c’est mon portfolio, Eka est le diminutif de Ekaterine.
Le site regroupe mes activités : des arts visuels (peinture, dessin, photographie, graphisme, vidéo) à la musique en passant par le commissariat d'exposition.
Quel est votre parcours qui vous a mené à sa création ? Que faisiez-vous avant ?
J’ai toujours été créative et j’ai toujours expérimenté différents moyens d’expression. Mon parcours m’a donc naturellement mené vers les arts. Une mère artiste peintre, puis un cursus artistique et linguistique... ça s’est imposé comme une évidence.
Quelles sont les valeurs que vous partagez auprès de votre public ?
Avant tout, je souhaite partager ma passion. J’aime l’idée que les gens prennent le temps de découvrir mon univers, et s’ils sont réceptifs, si je leur transmets de l’émotion, mon but est atteint. Une œuvre offre toujours quelque chose d’intime et l’échange est essentiel.
Pourquoi avoir fait le choix de devenir indépendante ?
Je dirais que, là aussi, ce n’était pas un choix. Pour moi, il n’y a pas d’autre manière d’être. Vivre et travailler à mon rythme, sortir des sentiers battus ne m’a jamais dérangé, au contraire!
Avez-vous un job en parallèle ?
Oui, et même si c’est loin d’être l’idéal car cela représente pas mal de contraintes, cela me permet aussi de ne pas avoir trop de pression sur mes activités artistiques. Un revenu régulier donne une certaine liberté d’action. De plus, lorsque l'on est créatif, on peut toujours essayer de rendre son job alimentaire plus intéressant – par exemple, dans mon cas, en travaillant dans une entreprise, j’ai pu proposer des créations graphiques, des expositions d’autres artistes, etc.
Comment avez-vous financé votre activité ?
C’est un investissement qui n’a pas de début ni de fin! A proprement parler, je n’ai pas eu à financer un démarrage d’activité, sauf lorsque j’ai commencé à peindre et que j’ai acheté le matériel ! Après, il faut essayer de vendre pour pouvoir réinvestir et ainsi de suite. Mais le statut d’artiste n’est pas vraiment comparable à celui d’un entrepreneur classique, on a plus de liberté mais d’un autre côté, les résultats sont encore plus aléatoires. Il est difficile d’évaluer les pertes et profits d’une telle activité... d’où le job en parallèle.
Quelle est votre stratégie marketing pour vous faire connaître ? Comment utilisez-vous les réseaux sociaux dans cette optique ?
Principalement j’essaie de me faire connaître par le bouche à oreille, par les expositions. Je n’utilise pas les réseaux sociaux. J’avoue avoir un côté « old school » !
Quelle place joue internet dans votre business aujourd'hui ?
Internet, c’est surtout le côté pratique qui permet de contacter les gens facilement et rapidement. Cela permet aussi de concevoir des projets à distance. Par exemple, je compose avec un musicien qui habite Los Angeles. Mais encore une fois, pour un artiste, je pense que les expositions ou les concerts sont indispensables pour se faire connaître et créer du lien. Je pense qu’avec l’art, on doit sortir du virtuel.
Pourquoi avoir choisi Weebly pour votre site ?
J’ai suivi une formation multimédia (webdesign, animation etc). Je voulais créer un site au design original, mais j’ai laissé tomber l’idée car il fallait prendre en compte beaucoup trop de paramètres techniques, ce qui est extrêmement chronophage. J’ai aussi vite compris que si l'ergonomie de mon site (accessibilité, design, navigation, etc) s'avérait trop expérimentale, cela pouvait desservir le contenu que je souhaitais présenter. Pour le valoriser, il me fallait un visuel sobre, j'ai donc opté pour Weebly qui a répondu à mes attentes.
Que vous apporte cette solution web pour votre business ?
C’est un outil précieux pour promouvoir mes projets, trouver des lieux d’expositions, garder le contact avec mes clients...
Qu'est-ce que vous appréciez particulièrement chez Weebly ?
Weebly permet de gérer son site de manière autonome et ludique. Les mises à jour, le webdesign...tout est très simple et pratique. En outre, j’apprécie le fait de pouvoir changer le style de mon site en fonction de mes dernières créations.
Entrepreneur, pour vous c'était une passion, une vocation, un pur hasard ? Quel type d'entrepreneur êtes-vous ?
Je suis du type entrepreneur/créateur. Je développe mes projets par passion et par vocation mais il faut que cela dépasse le stade des idées, j’ai besoin de les concrétiser. La conception et la réalisation sont, pour moi, indissociables.
Quel conseil donneriez-vous à un artiste qui se lancerait comme vous aujourd'hui ?
Il faut être tenace et audacieux, privilégier son intuition et aller au bout de ses idées.
Est-ce plus facile de se faire connaître et de se démarquer aujourd'hui avec le net ?
Je viens d’une famille multiculturelle, j’ai vécu à l’étranger, je parle plusieurs langues... j’apprécie donc les possibilités qu’offre le net pour communiquer avec le monde entier. Dans un sens, oui, c’est plus facile de diffuser son travail, mais je pense qu’il est aussi plus facile de se retrouver noyé dans la masse, car tout un chacun a désormais la possibilité de publier des œuvres plastiques, musicales ou littéraires... pour le meilleur et pour le pire.
Qu'est ce qui a changé par rapport à il y a quelques années ?
L’accès libre à de nombreux contenus culturels est une chance et devrait être un réel progrès en ce qui concerne la démocratisation de l’art. Or, tout un business s’est développé autour de ça, un business qui propose une conception exclusivement mercantile au public/consommateur. Je pense notamment aux sites de vente de tableaux qui reprennent les codes de la grande distribution (prix fixés en fonction des formats, rabais, retours gratuits...). C'est un système qui asphyxie l'offre culturelle et en altère la qualité. Finalement, il y a moins de prise de risque, moins d’esprit de découverte et d’aventure !
Quels sont vos projets ?
En ce moment, et jusqu’au 30 septembre, j’expose une cinquantaine de mes peintures, dessins et photographies dans une grande agence de voyage - « Les Ateliers du Voyage », 56 avenue Bosquet, 75007 Paris.
Du 5 juillet au 5 octobre, j’ai une autre expo prévue à l’Hôtel Horset Opéra, 18 Rue Antin, 75002 Paris. En parallèle, je continue de travailler sur le projet d’un album et sur la programmation d’événements culturels en entreprise.