Le chômage battant des records chaque mois en France, depuis la crise de 2008, et ce, quel que soit sa formation et ses compétences, toutes les initiatives pour faire de cette période, une expérience positive sont les bienvenues pour celles et ceux qui sont touchés. C’est sur ce principe que Marie Grimaldi et Clémentine Bouyer ont créé Cojob, une association qui aide les jeunes chômeurs diplômés à Bac +3 minimum à se réunir autour de missions proposées par des entreprises, afin de rompre la solitude et garder la motivation à décrocher son prochain emploi. Un réseau d’entraide qui permet aux cojobeurs de se rebooster et de retrouver l’espoir d’un job, ou de créer leur propre activité en free lance ou en entreprise.
Marie nous en dit plus :
C'est quoi COJOB ?
COJOB c’est une association qui permet de positiver la période de recherche d’emploi grâce à la force du collectif.
Qu'apportez-vous à votre communauté ?
Une impulsion pour se regrouper, retrouver un rythme, un cadre, une place.
Où en êtes-vous dans la création de vote communauté ?
Cela fait deux ans que nous existons, je dirai que nous en sommes encore aux prémices mais c’est déjà une communauté solidaire, active et durable de 200
cojobeurs.
Comment votre projet est-il accueilli ?
Bien ! Tout le monde s’accorde à dire que nous répondons à un besoin partagé par tous les demandeurs d’emploi : l’isolement. Seules les finances pêchent un peu finalement ...
D'où est née l'idée ?
Autour d’un verre à 17h (eh oui !) un lundi, nous étions au chômage et découragées par le fait de se sentir de l’autre côté de la barrière, seules et sans cadre. Alors pour se remonter le moral on a imaginé notre structure idéale. Et on l’a montée.
Quel est votre parcours qui vous a mené à la création de Cojob ?
Au début, nous étions en 6ème ensemble à Nantes et avons ensuite suivi des études et expériences pro différentes. Clémentine est psychologue praticienne,
j’étais dans les ressources humaines. Nous avons quitté nos boulots respectifs en 2013. Et nous sommes retrouvées au chômage.
Quelles sont les valeurs portées par Cojob ?
Le collectif, la bonne humeur/la légèreté, la bienveillance et l’autonomie.
Votre plus grosse galère ?
Au risque d’étonner les lecteurs...: l’argent !
Votre plus grande fierté ?
Avoir réussi à contredire les sceptiques et pouvoir dire : « je kiffe mon taf »
Comment avez-vous financé le démarrage ?
Nous avons répondus à des appels à projets (Région IDF, Mairie), participé à des concours de fondation d’entreprises (Accenture, TOTAL), et reçu des financements de mécènes.
Quelle est votre stratégie marketing pour vous faire connaitre ?
Nous misons sur le bouche à oreille et les partenariats.
Quel usage faites-vous des réseaux sociaux dans votre projet ?
Nous communiquons surtout sur Facebook : c’est le groupe qui rassemble toute la communauté, lieu d’échange et d’informations. Les Jobeurs y mettent leurs portraits, les invitations aux apérotafs, partagent les bons plans.
Pourquoi êtes-vous devenues entrepreneures ?
Par besoin, envie et sans doute inconsciemment de part le fait que nos parents le sont !
C'est quoi pour vous être entrepreneur ?
C’est choisir le risque pour être plus libre.
Selon vous, en quoi l'entrepreneuriat peut-il aider à sortir du chômage durablement ?
Entreprendre en tant que demandeur d’emploi c’est se rendre actif, proactif, développer ses activités en dehors de sa recherche de job, mais aussi de jouer le « chef de projet » de sa propre vie professionnelle.
Toutes ces actions permettent de se distinguer, de se revaloriser et d’attirer les recruteurs pour sortir du chômage. Elles peuvent aussi permettre de créer son activité et ainsi trouver d'autres formes de travail que celle du salariat.
Pensez-vous que des plateformes comme la vôtre joueront un rôle dans la campagne présidentielle 2017 ? Comment ?
Si seulement... Pour cela il faudrait que le modèle change. Et je ne suis pas sûre que nous soyons celles qui puissent changer ce qui se passe « en haut ».
Nous modifions les choses à notre échelle, en parallèle de la politique. Nous sommes dans le vivre-ensemble citoyen sans représentants.
Avez-vous un conseil à donner à un futur entrepreneur ?
Ose et entoure-toi de belles énergies.
Quels sont vos projets ?
Un voyage perso à Israël pour couper un peu du travail !! Au retour se lancer dans une nouvelle stratégie de développement, le fameux combat d’un business model pérenne, toujours à revisiter ;), et s’essaimer pour permettre à de plus en plus de Cojobeurs de chercher ensemble un emploi.
Le 8 avril de 10h à 12h, nous animerons un atelier « miser sur sa présence en ligne pour revenir à l’emploi » dans les locaux de Cojob 11 rue Delouvain afin d’aider la communauté des jobeurs à créer leur site vitrine personnel et se donner toutes les chances de trouver un job et/ou créer leur emploi.
C'est quoi COJOB ?
COJOB c’est une association qui permet de positiver la période de recherche d’emploi grâce à la force du collectif.
Qu'apportez-vous à votre communauté ?
Une impulsion pour se regrouper, retrouver un rythme, un cadre, une place.
Où en êtes-vous dans la création de vote communauté ?
Cela fait deux ans que nous existons, je dirai que nous en sommes encore aux prémices mais c’est déjà une communauté solidaire, active et durable de 200
cojobeurs.
Comment votre projet est-il accueilli ?
Bien ! Tout le monde s’accorde à dire que nous répondons à un besoin partagé par tous les demandeurs d’emploi : l’isolement. Seules les finances pêchent un peu finalement ...
D'où est née l'idée ?
Autour d’un verre à 17h (eh oui !) un lundi, nous étions au chômage et découragées par le fait de se sentir de l’autre côté de la barrière, seules et sans cadre. Alors pour se remonter le moral on a imaginé notre structure idéale. Et on l’a montée.
Quel est votre parcours qui vous a mené à la création de Cojob ?
Au début, nous étions en 6ème ensemble à Nantes et avons ensuite suivi des études et expériences pro différentes. Clémentine est psychologue praticienne,
j’étais dans les ressources humaines. Nous avons quitté nos boulots respectifs en 2013. Et nous sommes retrouvées au chômage.
Quelles sont les valeurs portées par Cojob ?
Le collectif, la bonne humeur/la légèreté, la bienveillance et l’autonomie.
Votre plus grosse galère ?
Au risque d’étonner les lecteurs...: l’argent !
Votre plus grande fierté ?
Avoir réussi à contredire les sceptiques et pouvoir dire : « je kiffe mon taf »
Comment avez-vous financé le démarrage ?
Nous avons répondus à des appels à projets (Région IDF, Mairie), participé à des concours de fondation d’entreprises (Accenture, TOTAL), et reçu des financements de mécènes.
Quelle est votre stratégie marketing pour vous faire connaitre ?
Nous misons sur le bouche à oreille et les partenariats.
Quel usage faites-vous des réseaux sociaux dans votre projet ?
Nous communiquons surtout sur Facebook : c’est le groupe qui rassemble toute la communauté, lieu d’échange et d’informations. Les Jobeurs y mettent leurs portraits, les invitations aux apérotafs, partagent les bons plans.
Pourquoi êtes-vous devenues entrepreneures ?
Par besoin, envie et sans doute inconsciemment de part le fait que nos parents le sont !
C'est quoi pour vous être entrepreneur ?
C’est choisir le risque pour être plus libre.
Selon vous, en quoi l'entrepreneuriat peut-il aider à sortir du chômage durablement ?
Entreprendre en tant que demandeur d’emploi c’est se rendre actif, proactif, développer ses activités en dehors de sa recherche de job, mais aussi de jouer le « chef de projet » de sa propre vie professionnelle.
Toutes ces actions permettent de se distinguer, de se revaloriser et d’attirer les recruteurs pour sortir du chômage. Elles peuvent aussi permettre de créer son activité et ainsi trouver d'autres formes de travail que celle du salariat.
Pensez-vous que des plateformes comme la vôtre joueront un rôle dans la campagne présidentielle 2017 ? Comment ?
Si seulement... Pour cela il faudrait que le modèle change. Et je ne suis pas sûre que nous soyons celles qui puissent changer ce qui se passe « en haut ».
Nous modifions les choses à notre échelle, en parallèle de la politique. Nous sommes dans le vivre-ensemble citoyen sans représentants.
Avez-vous un conseil à donner à un futur entrepreneur ?
Ose et entoure-toi de belles énergies.
Quels sont vos projets ?
Un voyage perso à Israël pour couper un peu du travail !! Au retour se lancer dans une nouvelle stratégie de développement, le fameux combat d’un business model pérenne, toujours à revisiter ;), et s’essaimer pour permettre à de plus en plus de Cojobeurs de chercher ensemble un emploi.
Le 8 avril de 10h à 12h, nous animerons un atelier « miser sur sa présence en ligne pour revenir à l’emploi » dans les locaux de Cojob 11 rue Delouvain afin d’aider la communauté des jobeurs à créer leur site vitrine personnel et se donner toutes les chances de trouver un job et/ou créer leur emploi.